La fabuleuse histoire de la Comédie en bande dessinée (3)

Etudiante à la HEAD, Léonie Courbat s’empare de la période 1974-1982. Le directeur de l’époque, Richard Vachoux, crée le scandale en rompant avec le tourneur parisien Karsenty-Herbert

D’un coup de théâtre à l’autre. Dans un précédent épisode, Léonie Courbat mettait en scène Maurice Jacquelin annonçant aux comédiens de la troupe qu’il devait se séparer d’eux. C’était l’après-guerre et la Comédie était en proie à une crise financière sévère.

L’or du poète

Toujours aiguillonnée par le synopsis succint que nous lui avons fourni ainsi qu’à tous ses camarades, l’étudiante de la HEAD synthétise d’un crayon malicieux le règne de l’acteur Richard Vachoux, entre 1974 et 1982.

Pour son premier épisode, «le rêve réalisé du fondateur Ernest Fournier», elle privilégiait le rouge et le noir du drame ; pour le deuxième, «la mort d’une troupe», elle choisissait le noir et le blanc. Pour ce dernier, elle joue sur le jaune et or, tonalité qui sied à l’idéal d’un directeur épris de poésie.

On admire la façon dont elle croise une imagerie «art nouveau» et romantique, manière de saluer les goûts littéraires de Richard Vachoux. Sa chute marque  la cruauté de l’échec. Léonie Courbat a de la personnalité. Ses camarades aussi. Dans un prochain épisode, vous découvrirez une autre approche de cette tranche 1913-1982.  Le contraste vaudra le coup d’œil.